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Noyaux au Noyau de Dirichlet : Existence et Propriétés de Noyaux d'Ordre Fractionnaire, Summaries of Algebra

Dans cette note, Masayuki Ito propose de démontrer l'existence des noyaux d'ordre fractionnaire associés à un noyau de Dirichlet. Le document traite des noyaux de Dirichlet, de leur densité, de leur multiplication, des espaces fonctionnels et de leurs propriétés. Il présente également le théorème 2 et le théorème 3 qui concernent la résolvante associée à un noyau.

What you will learn

  • Comment sont définis les noyaux d'ordre fractionnaire associés à un noyau de Dirichlet?
  • Qu'est-ce qu'un noyau de Dirichlet?
  • Qu'est une résolvante associée à un noyau?
  • Comment est définie la multiplication de deux noyaux?
  • Quel est le rôle du potentiel dans les noyaux de Dirichlet?

Typology: Summaries

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HIROSHIMA
MATH. J.
1
(1971), 123-143
Sur les
Noyaux
d?Ordre
Fractίonnaire
Associes
au
Noyau
de
Dirίchlet
Masayukio
(Received February 10, 1971)
Introduction
Soit X un espace localement compact a bace denombrable, et soit ζ une
mesure de Radon positive et partout dense dans X. Rappelons qu'un noyau
de Dirichlet (relatif aleta?) est un noyau d'espace de Dirichlet au sens de
A. Beurling et J. Deny (cf. [1]). Dans cette
note,
on se propose de montrer
Γexistence des noyaux d'ordre fractionnaire associes au noyau de Dirichlet.
Cela est une generalisation des noyaux de Riesz-Frostman dans la theorie du
potentiel.
En utilisant la meme maniere que dans Q4Γ], pour un noyau de
Dirichlet
iV, on fournira un cone convexe des noyaux de Dirichlet qui con-
tient
tous les noyaux d'ordre fractionnaire associes au noyau N.
1. Prέliminaires
Commenςons
avec quelques notations. On designe par L2 Γespace hil-
bertien des fonctions ξ-mesurables dans X, a valeurs reelles et dont les carres
sont sommables, et muni de la norme usuelle. Mκ est la totalite des f
onc-
tions f-mesurables, bornees dans X, a valeurs reelles et a support compact, et
M'K
est son sous-ensemble des fonctions non-negatives. CK est Γespace des
fonctions finies, continues dans X et a support compact, et muni de la topolo-
gie usuelle. On designe aussi par C£ son sous-ensemble des fonctions non-
negatives.
Noyaux: Soit E la
σ-algebre
constitute par tous les ensembles f-mesura-
bles
sur X. Un noyau (relatif aletaf) est, par definition, une application
de ExE sur Γintervalle ferme, oo] telle que, quel que soit e0 un ensemble
relativement compact de E, les applications E 2
e-+N(eQ,
e) et E
B
e-^iV(β, e0)
soient completement additives et absolument continues par rapport a la
mesure ξ. II est symetrique si, quels que soient ex et e2 de E, N(eu e2)
=
N(e2, ex).
Voir
[5].
Potentiels:
Pour une fonction / de M^ et pour un ensemble e de £, Γin-
tegrale \f(y)N(e, dy) a un sens, et Γapplication E9 e->\/(y)iV(e, dy) est com-
pf3
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HIROSHIMA MATH. J. 1 (1971), 123-

Sur les Noyaux d?Ordre Fractίonnaire Associes

au Noyau de Dirίchlet

Masayuki Iτo (Received February 10, 1971)

Introduction

Soit X un espace localement compact a bace denombrable, et soit ζ une mesure de Radon positive et partout dense dans X. Rappelons qu'un noyau de Dirichlet (relatif a l e t a? ) est un noyau d'espace de Dirichlet au sens de A. Beurling et J. Deny (cf. [1]). Dans cette note, on se propose de montrer Γexistence des noyaux d'ordre fractionnaire associes au noyau de Dirichlet. Cela est une generalisation des noyaux de Riesz-Frostman dans la theorie du potentiel. En utilisant la meme maniere que dans Q4Γ], pour un noyau de Dirichlet iV, on fournira un cone convexe des noyaux de Dirichlet qui con- tient tous les noyaux d'ordre fractionnaire associes au noyau N.

  1. Prέliminaires

Commenςons avec quelques notations. On designe par L^2 Γespace hil- bertien des fonctions ξ -mesurables dans X, a valeurs reelles et dont les carres sont sommables, et muni de la norme usuelle. est la totalite des f onc- tions f-mesurables, bornees dans X, a valeurs reelles et a support compact, et M'K est son sous-ensemble des fonctions non-negatives. CK est Γespace des fonctions finies, continues dans X et a support compact, et muni de la topolo- gie usuelle. On designe aussi par C£ son sous-ensemble des fonctions non- negatives.

Noyaux : Soit E la σ-algebre constitute par tous les ensembles f-mesura- bles sur X. Un noyau (relatif a l e t a f ) est, par definition, une application de ExE sur Γintervalle ferme [Ό, oo] telle que, quel que soit e 0 un ensemble relativement compact de E, les applications E 2 e-+N(eQ, e) et E B e-^iV(β, e 0 ) soient completement additives et absolument continues par rapport a la mesure ξ. II est symetrique si, quels que soient ex et e 2 de E, N(eu e 2 ) = N(e 2 , ex). Voir [5].

Potentiels: Pour une fonction / de M^ et pour un ensemble e de £, Γin-

tegrale \f(y)N(e, dy) a un sens, et Γapplication E9 e->/(y)iV(e, dy) est com-

124 Masayuki Iτo

pletement additive et absolument continue par rapport a ζ. Sa densite s'ap- pelle le potentiel de / par rapport au noyau TV. Le potentiel de / 6 est defini par la difference des potentiels de / + et de /". En general, si, pour une fonction f-mesurable / dans X, Γapplication EB e->/(y)TV(e, dγ) est definie et si elle est completement additive et absolument continue par rap- port a ξ , sa densite s'appelle aussi le potentiel de / par rapport au noyau TV, et s'ecrit TV/.

Multiplication des noyaux : Soient TVi et TV 2 deux noyaux. Alors, quels que soient el 5 e 2 de £", Γintegrale \iVi(ei, dy)N 2 (dy, e 2 ) = \TVic 1 (y)TV 2 c 2 (y)d£(y) a un sens, oύ c, est la fonction caracteristique de e, (ί = l, 2) et est la sy- metricite de Nι. Si Γapplication

ExEB (eu e 2 )-MTVi(βi, dγ)N 2 (dγ, e 2 )

est un noyau, il s'ecrit TVX TV 2 et s'appelle la multiplication de TVi et de TV 2. On remarque ici que, pour deux noyaux symetriques JVi et TV 2 , TVi TV 2 n'est pas toujours symetrique.

Topologie sur les noyaux : On note [TV] la totalite des noyaux symetri- ques. Une suite (Nn) de [TV] converge vers TVe [TV] dans [TV] avec π,—»oo si, quelle que soit / de et quel que soit K un compact de X,

limί \NHf-Nf\dξ = 0.

II est evident que [TV] est complete par cette topologie.

Espaces fonctionnels : Un espace fonctionnel H (relatif a l e t a j ) est un espace hilbertien dont Γelement est une fonction localement £-sommable dans X, a valeurs reelles et qui satisfait a la condition suivante: (1) A un compact K de X, on peut associer une constante positive A(K) telle que, quelle que soit u de ϋΓ,

\u\dξ^A(K)\u\. K Cela est la definition de J. Deny (cf. [2]). On note || || et ( , •) la norme de H et le produit scalaire associe. D'apres le theoreme de Riesz, a une fonction / de Mκ, on peut associer une fonction u/ de H, et une seule telle que, quelle que soit v de H,

126 Masayuki Iτo

n + N 2 fn)^ converge fortement vers^ u^ dans^ H 12 avec rc-*oo. Ayant, quels que soient n, m,

il existe done une fonction u{ de H{ telle que (Nifn) converge fortement vers Ui dans Hi avec n-+°o. Par consequent, (Nifn) converge vers m et _(Nιfn

  • N 2 fn)_ converge vers u presque partout pour ξ sur X, d'oύ u = ui + u 2. Montrons finalement Γenonce (3). D'apres ci-dessus, il suffit de montrer que H 12 est faiblement regulier si Hi(ί = l, 2) Test aussi. Pour une fonction u de H 12 , on peut ecrire u = uι--u 2 ,m e Hi et u 2 eH 2. Soit (ui>n) une suite de Hr\L^2 et qui converge fortement vers m dans H{ avec n^>oo. Alors on a

lim | | ( u i (^) f Λ + u 2 (^) f » ) - ( H i + H2)||ff1 2 <; l i m | | M I , » - M I | | ^ (^) 1 2 + l i m

d'oύ Hr\L^2 est dense dans //i 2. La demonstration est complete. Dans la proposition 1, si Hλr\H 2 = {0}, H 12 est la somme directe de et d e # 2.

Definition 2. Soit H un espace fonctionnel. On dit que H est fort s'il existe une constante c>0 telle que, quelle que soit / de Mκ, ||^/||^2 ^c\ | / |^2 dξ,Uf est le potentiel dans H

PROPOSITION 2. Soit H un espace fonctionnel fort. Alors ϋ θ L^2 , et a une fonction u de H, on peut associer une fonction f de L^2 , et une seule telle que, quelle que soit υ de Hr\L^2 = L^2 ,

DEMONSTRATION. Soit u une fonction de L^2 , et considerons Γapplication

{ufeH feMκ} Buf

Alors elle est lineaire et bornee, car

De la meme maniere que dans la proposition 1, on a u 6 H et

Sur les Noyaux d'Ordre Fractionnaire Associes au Noyau de Dirichlet 127

Soit u une fonction de H. Alors il existe une suite (/„) de telle que converge fortement vers u dans H avec n->oa, Ayant, quels que soient n, m,

il existe alors une fonction / de L^2 telle que Ton ait lim\ \fn—f 1^2 = 0. On a done, quelle que soit v de Z^2 ,

(u,υ)=^υfdξ.

L'unicite de / en resulte immediatement, et la demonstration est ainsi com- plete. Posons, quels que soient eu e 2 de E,

U(eχ, e 2 ) = \ dξ,

U est le noyau de Γespace fonctionnel L^2_._ Un espace fonctionnel H a noyau positif est fort si et seulement si N— c U est de type positif, oύ c est une con- stante positive, et oύ TV est le noyau de H.

Contractions normales: Soient u et υ functions sur X. On dit que υ est une contraction normale de u si, quels que soient x 9 j d e I , | _v(x) _ ^ | _u(x) _ et I v(x) — v(y) I ^ I _u(x) — u(γ) _ , et les contractions normales operent dans un espace fonctionnel H si, quelle que soit u de H et quelle que soit v une con- traction normale de u et a valeurs reelles, v e H et ||I>||£Ξ||M||. On dit, en particulier, que la contraction module opere dans H si, quelle que soit u de H, I u I appartient a H et si sa nor me est <Ξ||u||. Un espace de Dirichlet est, par definition, un espace fonctionnel regulier et dans lequel les contractions normales operent (cf.

Principe de domination relatif: Soient JVi et N 2 deux noyaux. On dit que N-i satisfait au principe de domination relatif a N 2 si, queues que soient /, g de Mχ> Nιf^N 2 g presque partout pour ξ sur X des que la meme inega- lite a lieu presque partout pour ζ sur {% e X; f(x)>0}. En particulier, si N=Nι = N 2 , cela devient le principe de domination ordinaire, et un noyau N satisfait au principe complet du maximum si et seulement si, quelle que soit c une constante non-negative, N satisfait au principe de domination relatif a N+c. On connait qu'un noyau symetrique TV est de type positif si N satisfait au principe de domination ordinaire (cf. \J>J). II est bien connu que la contraction module (resp. les contractions nor- males) opere dans un espace fonctionnel H, il faut et il suffit que H soit a noyau positif et que son noyau satisfasse au principe de domination ordinaire

Sur les Noyaux d'Ordre Fractionnaire Associes au Noyau de Dirichlet 129

/c ~ ^^2 /r ~ N^1 /^2 O ί W « W ^(\Nf(x)f(x)dξ(x)) (]Ng(x)g(x)dξ(x))

G

\l/2// \l/

_\f_

_2 dή (\g_

2 dή

La fonction g etant quelconque, on a NfeL^2 et \ 17V/|^2 ^ \ | / |^2 <if. Mκ est

dense dans L^2 , et done, quelle que soit / de L^2 , Nf est defini et on a \ | Nf \ 2 dξ

^ \ I/|^2 dξ. Si n = 2m, on a, quelle que soit / de Mκ,

x, dγ)-N(dx, dy))^Q.

Dans le cas oύ n = 2m + l, il suffit de montrer que N—(N)^2 est de type positif. On a, quelle que soit / de Mκ,

^(f(x)-Nf(x))(f(y)-Nf(γ))N(dx, dy)

DEMONSTRATION DU THEOREME 1. On peut supposer que N est de la forme

N= Σ (NY,

N est le generateur de N. Pour un nombre 0 < α ^ l , on pose

« = i n_ et alors, cela est un noyau symetrique. U—N est evidemment de type posi- tif, et en utilisant le lemme 1, quel que soit n un entier positif, (Na)n^ a un sens, et on obtient que (N)n^ — (Na)n^ est de type positif. Par consequent, quelle que soit / de L^2 , Naf est defini et appartient a L^2._ D'apres Γinegalite \ _\Naf_^2 _dξ<:\ \f_^2 d$, il existe un noyau symetrique, elementaire et de la

forme

130 Masayuki Iτo

Soient α, β nombres positifs avec a + β<X. La multiplication Na'Nβ a un sens et Nα'N'β=N'α ffβ. On a done

Montrons que la multiplication Nα Nβ a un sens. Pour un entier positif n, Nα (Nβ)n a un sens. D'apres le calcul elementaire, on a, quel que soit m un entier positif,

i = 0αn est une constante positive, et par suite, Nα-Nβ a un sens. Par conse- quent, il en resulte immediatement que

Nα Nβ=Nα+β. L'application α-+Nα est evidemment continue pour la topologie dans [~ΛQ, et on peut construire ainsi une famille (iVα) 0 ^Λ^i des noyaux symetriques, ele- mentaires, et qui satisfait aux conditions de notre theoreme. Montrons finalement Γuncite de cette famille. Soit (Nα)o^α^i une autre famille qui satisfait aux memes conditions que ci-dessus, et soit Nrα le gene- ra teur de Nfα. II suffit de montre que, pour un nombre positif cz^—^-, Nα =Nα des que N2α = N'2α. Ecrivons

Σ ( Cα n = 0

est une constante positive, alors,

(U-^αΠU-N^) = cl(U-NrαHU-Nrα)=

et, d'apres iVζ i V ^ i v ^ ίvi, J^-Wa = Ni-N^. On a done (U-Nα-cαU+ CaNi

L'egalite Na = N'a resultera evidemment du lemme suivant:

LEMME 2. Soient Nλ et N 2 deux generateurs de noyau elementaire. S'ils sont symetriques et iVi iV 2 = ^2 ^Vi, alors, quel que soit 0<^c<Jl, c est aussi un generateur de noyau elementaire. En effect, on pose, pour une fonction u de Mκ>

132 Masayuki Iτo

une seule telle que, quelle que soit v de L^2 ,

(Nce. v)Hp=^vfp>edξ,

oύ ( , ) (^) H p est le produit scalaire de Hp. D'autre part, Nfp>e a un sens et Nce ^Nfp>e -f — fPtβ , car, quelle que soit / une fonction de M^ et avec f<;fPte, on a, pour toute υ Ξ> 0 de Hp,

d'oύ Nce^Nf+ —/. On a done Nfp>e +fPtβ e Hp et, quelle que soit v de Hp,

(Ncg, v)Hp = (Nfp>e +-yfp.., v)Hp,

d'oύ Nce=Nfp>e +fp>e, car L^2 est dense dans Hp.

Posons, pour une couple (βi, e 2 ) des ensembles relativement compacts de E,

alors, Np peut etre prolonge sur ExE, et cela est evidemment un noyau re- latif a l e t a f. Soient eu e 2 ensembles relativement compacts de E. Alors

^ (^) i ( (^) l 9 Nce2 + -±c

et

^ ( ±y eu β 2 ).

D'apres la symetricite de TV, Np est aussi symetrique. La multiplication N NP est definie et

Par consequent, quels que soient p > 0, q > 0,

On a done, quelle que soit / de Mκ,

pf(x)f(x)dξ(x)^^ I/I

Sur les Noyaux d'Ordre Fractionnaire Associes au Noyau de Dirichlet 133

et, du fait que N est iaiblement regulier, il resulte immediatement que lim NP = N, d'oύ la famille (Np) est la resolvante associee au noyau TV".

LEMME 4. Soient Nι et N 2 deux noyaux symetriques et elementaires, et soient Ni et N 2 leur generateurs. Supposons ensuίte qu'il existe une con- stante positive c < l telle que, quelle que soit f de Mκ,

et que iYi-iV 2 = 7V 2 #^i. Si Nι — N 2 est de type positif, alors, quel que soit 0<,a<,l, (N 1 )a — (N 2 )a est aussi de type positif, oύ (Λ/)α est le noyau d'ordre a associe au noyau N{ (i = l, 2). On designe par (Ni)a le generateur de (JVi)« (i = l, 2; O ^ α ^ l ) , et on ecrit

n=

Ci est une constante positive. On a alors

On a, quelle que soit / de Mκ,

)N 1 f(x)f(x)dξ(x) - \jN 2 f(x)f(x)dξ(x)

= \ (iVi)|/()1^2 dξ(x) -JI(i\Γ 2 )i/()1^2 dξ{x)

x, dy),

car Ni N 2 = N 2 Ni. D'apres le lemme 1, on a, quel que soit n un entier posi- tif,

) (i = l, 2),

et done, la multiplication ci-dessous a un sens et on a

^ ί r - (Nth)- 2

^τ (t/(iί)r)(E/ (Nth) Σ( f C1+VC2 2 2 «=0\ V C 1 + VC 1 + V C 2

Pour une f onction / de M#, on pose

Sur les Noyaux d'Ordre Fractionnaire Associes au Noyau de Dirichlet 135

D'apres le calcul elementaire, on a

ca U+Na-{N+cU)a=Na-(ca (U-Na)+ U-

}^ N _ΰ_

On a done

D'apres le lemme 1, on obtient que

(cβ^ + 1 - (c +1)*) £/- c«iV« + (c + 1

est de type positif, d'oύ ca U+Na — (N--cU)a est de type positif.

LEMME 6. Soit Ni un noyau symetrique tel que, quelle que soit f de Mκ, Nif e L^2 et qu'il existe la resolvante (iV^O/^o associee au noyau Ni (£ = 1, 2). Si Nι—N 2 est de type positif et si Ni*N 2 = N 2 -Nu alors, quel que soit p>0> N[p)N{ 2 p) est aussi de type positif. En effet, d'apres Γequation resolvante, on a

^ ^ (^) Σ (£ = 1,2). n = 0 En utilisant N 1 -N 2 = N 2 -NU on a _N[p) N{ 2 p) =N( 2 p) N[*>_ et done

ΛΓi*} - JV^} = (JVi -N 2 )-(U-pN[p) y(U-pNψ).

Cela indique que N[p) —Nι 2 p) est de type positif.

136 Masayuki Iτo

DEMONSTRATION DU THEOREME 2. On remarque d'abord que, quel que soit

p un nombre positif, N-- —<7 est un noyau symetrique, elementaire et dont

le generateur est de type positif, car, d'apres le lemme 3 et l'equation resol- vante,

p^ Z7 = p n = 0

(N(p))p^o est la resolvante associee au noyau N. D'apres le theoreme 1, il existe le noyau (N +Uja d'ordre α ( O ^ α ^ l ) associe au noyau N+U.

Montrons que, quel que soient/?>0 et q>0, (N~-Uμ—(N+

est de type positif si p<?q. Soit ε un nombre positif <p. On a alors

p — ε p—ε n=o

et

U= —-— q-ε Σ((q-e)Nω)n. no^ q-e U q-ε

D'apres le lemme 1, (V( e )^ + l (^) g U^«-(N^ + ^ (^) g U^a est de type posi-

tif, et faisons ε->0, on obtient que (N-1 Uja — (N+ est de type

positif. Soient p et q nombres positifs avec p ^ q. Alors, quelle que soit / de et quel que soit K un compact de X,

138 Masayuki Iτo

et

J(jΓ + -j-U )afix)fix)dξ(x)-(^-)a^ I/I^2 dξ/\Naf{x)f{x)dξ{x)

avec /?/fco, et par suite, Papplication

(0,1] 9 a^Naf{x)f(x)dξ{x)

est continue. Soient a et β nombres positifs ΞSΓΪΓ. On a alors

JI Naf-Nβf\ 2 dξ = \jN2af(x)f(x)dξ(x)

-2^N{a+β)f{x)f{x)dξ{x) + \jN2βf(x)f(x)dζ(x\

et done, lorsque /?->α, Nβf converge fortement vers Naf dans Z,^2 , d'oύ Γappli-

cation (0, 1] B a^Na est continue pour la topologie dans \Jf]. L'unicite de

la famille (Na) resulte de la meme maniere que dans le theoreme 1.

Soit((iV+ — U] ) la resolvante associee au noyau (N+ — U)a.

\ p Ja /g^O \ p J N+U ) con- P / a.

verge vers un noyau symetrique Na]^ dans QiVH avec p-+&o. Soit

Alors, d'apres Γequation resolvante,

u)

ω J

) p Ja

Pour deux nombres positifspi^p 2 et pour une fonction / de Mκ, on a, d'ap-

res le lemme 6,

pi Ja J^ \ p 2

N+J^U) pi Ja .(N+~^U) f{x)f{x)dξ(x)\ pi Jcc

N+—U) .(N+-±U) f(x)f(χ)dξ(x),

p 2 J CL \ p 2 J a

Sur les Noyaux d'Ordre Fractionnaire Associes au Noyau de Dirichlet 139

et done, [N+^ /^ —^1 _U _ ) {9) f converge fortement vers N^f dans L avec p->oo. V p JaJ^ J^ Γ Ayant, quel que soit p>0 et quelle que soit / d e Mκ,

on obtient que, quelle que soit / de L^2 , (N+U ) / est defini et que / 1 \ ( ί ) ( N +U ) f converge fortement vers N^f dans L^2 avec p-+oo. S oit a un nombre positif < X Alors

D'apres la remarque ci-dessus, quelle que soit / de Mκ, (N +U

(N +U )ai2f converge fortement vers N{q)-Nal2f dans L^2 avec p-+oo. Par consequent,

Ayant, quel que soit p>0 et quelle que soit / de Mκ,

«,2-;n

e ) -;w()^*

avec q->0, (iV^Oίgo est la resolvante associee au noyau Na, d'oύ Na est faible- ment regulier et satisfait au principe de domination. On montrera ίinalement que si iV" est regulier, Na Test aussi. Voyons HΓ\L^2 CHa pour tout 0<^<Ξl, oύ H et Ha sont respectivement les espaces fonctionnels au noyau TV et au noyau Na. Pour cela, il suffit de supposer qu'il existe un constante positive C telle que, quelle que soit / de L^2 , Nf soit defini et

En effet, soient (N(p) )p^ 0 la resolvante associee au noyau N et C/V(<z) )Λ le noyau d'ordre a associe au noyau _N{p _ On a, quelle que soit / de Z 2 ,

x)^-^-\j I/I^2

Sur les Noyaux d'Ordre Fractionnaire Associes au Noyau de Dirichlet 141

LEMME 7. Soit H un espace fonctionnel dans lequel la contraction module opere. Si H est faiblement regulier et si CKΓ\H est dense dans Cκ, H est re- gulier. En effet, on note Ho Γadherent de CKΓ\H dans H, et alors, Ho est aussi un espace fonctionnel dans lequel la contraction module opere. Pour une fonction u de Ho, il existe une suite (φn) de Cκr\H qui converge fortement vers u dans H avec rc->oo. On a \φn\ e CKΓ\H et sa norme est <!||<^||, d'oύ \u\ e HQ et sa norme est <Ξ||M||. Soient N et No respectivement les noyaux de H et de Ho. En utilisant la resolvante associee au noyau iV" si c'est neces- saire, on peut supposer HCL^2_._ Soient H' et HfQ respectivement les espaces fanctionnels au noyau N+ U et au noyau No + U, alors, quelle que soit u de Hf (resp. _H',_

et HQ est evidemment un sous-espace de H'. Soit u une fonction de _H_ Alors il existe une suite (un) de Ho qui converge fortement vers u dans L^2 avec τι->°o 5 car CKΓ\H est dense dans Cκ- D'apres ci-dessus, (un) est de Cauchy dans H'o, d'oύ u e H'Q. Par consequent, H'=HQ et done, N=N 0 , d'oύ CKΓ\H est dense dans H. La demonstration du theoreme 2 est ainsi complete.

COROLLAIRE. Si un noyau symetrique N est faiblement regulier et satis- fait au principe complet du maximum, alors, quel que soit 0<Jα<[l, le noyau Na d'ordre a associe au noyau N satisfait aussi au principe complet du maximum. On connait bien qu'un noyau symetrique et elementaire N satisfait au principe complet du maximum si et seulement si son generateur N est sous-markovien (cf. _[2~} et [[5]), et done, pour qu'un noyau symetrique et faiblement regulier N satisfasse au principe complet du maximum, il faut et il suffit que, quel que soit p > 0, pN{p)^ soit sous-markovien, (N(p)) est la resol- vante associee au noyau N. II est facile de voir que si pN(p)^ est sous- markovien, alors, quel que soit n un entier positif, (pN(p))n^ Test aussi. On ob- tient done que, quel que soit/?>0, (N+ •Uja satisfait au principe complet

du maximum, et par suite, pour tout <7>0, q{ N + /^ —^1 U \ ) ((7) est sous-markovien, ** P / a oύ((7\Γ+ — U ) ) est la resolvante associee au noyau [N+U L. Fai- \ * P /a J g^O \ p J sant jD-oo 5 on obtient que qN(q)^ est sous-markovien, oύ (Nω)g^ 0 est la resol- vante associee au noyau Na, d'oύ Na satisfait au principe complet du maximum. De la meme maniere que dans Q4Γ], on a le theoreme suivant:

142 Masayuki Iτo

THEOREME 3. Soit N un noyau symetrique faiblement regulier (resp. regulier) et qui satisfait au principe de domination, et soit Na ( O ^ α ^ l ) le noyau d'ordre a associe au noyau N. Pour une mesure positive β(^0) sur [0, 1], Nμ= \Nadβ(a) est aussi faiblement regulier (resp. regulier) et satis- fait au principe de domination.

DEMONSTRATION. On peut supposer que N est un noyau symetrique et elementaire, car, quel que soit /?>0, si (N+—U)adμ(a) est un noyau fai- blement regulier et satisfait au principe de domination, possede les me-

mes proprietes que pour (N+—U)adβ(a). Par consequent, on peut sup- poser

N= Σ

n=QN est un noyau symetrique et de type positif. D'apres le lemme fonda- mental du [4], on connaϊt que, pour 0 <J t < 1,

OOan est une constante non-negative et Σ α (^) w < X D'apres le lemme 1, oo^ n^ _= _ Σ cin{N)n est un generateur de noyau elementaire, et on a evidemment n = l \Nadβ(ά)= Σ(Σaπ(NYr

Lorsque N est regulier, il resulte, de la meme maniere que dans la demonst- ration du theoreme 2, que est regulier. D'apres ci-dessus, si N est un noyau de Dirichlet, Test aussi. Pour un noyau de Dirichlet JV, on pose

C(N) = {Nμ = \Nadμ.(a) β est une mesure de Radon positive (=^0) sur Q0, 1]}

et alors, C(N) est le plus petit cone convexe ferme qui contient la famille fractionnaires (Na) 0 ^a^ι de N. On ne connait pas s'il existe autres cones convexes fermes qui sont constitues par noyaux de Dirichlet et contiennent

Rέfέrences

[1]. A. Beurling et J. Deny: Dirichlet spaces, Proc. Nat. Acad. Sc. U.S.A., 45 (1959), 208-215.